Étude de cas : The New York Times
Ayant subi que des modifications mineures malgré 150 ans d'évolution de la conception, une marque de journal passe du courant aux distinguées.
Contexte
Histoire de la marque :
Fondé en 1851, ce quotidien indépendant est maintenant imprimé nationalement aux États-Unis et offre des suppléments hebdomadaires à d’autres journaux du monde entier. Son site Internet nytimes.com est l’un des sites d’actualités les plus innovateurs est célèbre du Web.
Studio : Nils-Peter Ekwalls Illustrationsbyrå
Directeur artistiques : Nils-Peter Ekwalls
Typographie : Neutraface Text Italic
Couleurs : Noir

Si le concepteur du nom initial n’est pas connu, le typographes Matthew Carter, l’ancien directeur de la conception du New York Times Lou Silverstein est le partenaire du Pentagram Michael Bierut, ont tous travaillé à l’adaptation et à l’actualisation de ce logo.
Parmi les défis que rencontraient ses concepteurs, figuraient ; les modifications de style orthographique (le trait de New York a été abandonné à la fin du XIXe siècle ainsi que le point après Times en 1965) ; les évolutions de la technologie depuis les casses métalliques ; la photocomposition jusqu’à la conception numérique au début du XXIe siècle ; la multitude de nouveaux médias dont magazine, web, mobile et vidéos, et les nouvelles exigences de signalétique d’un siège social, récent et moderne, à proximité de l’éponyme Time Square, au cœur de Manhattan.
L’emploi de la police au BlackLetter pour les titres de journaux, est si fréquent, que s’en est un cliché. Au cours du siècle dernier, la plupart des journaux avaient adopté un lettrage plus moderne, et le Times, demeuré un des derniers résistants, peut maintenant revendiquer ce style comme étant le sien. Son emploi, dans un contexte moderne a fait de ce caractère démodé, un caractère intemporel.
Le titre a été subtilement redessiné à de nombreuses reprises, de façon à le simplifier et à s’homogénéiser, dans le but d’entièrement renouveler l’image du journal. Les concepteurs ont toujours pris soin d’éviter d’employer le style gothique du titre pour des en-têtes de section et autres traitements typographique dans le journal, préférant recourir à des styles contrasté, comme la délicate Cheltenham, la moderne Helvetica Bold, où le lourd Karnak à sérification.

Au fil des ans, les réponses du New York Times, aux demandes et des nouveaux médias, ont compris les choses suivantes.
Le « T » a été spécialement adapté, pour être employé comme logo autonome sur la couverture de « T Style », le supplément du dimanche, publié plusieurs fois par an, avec un site Web Multimédia d’accompagnement.
Des versions à faible résolution ont été développées, pour les petits écrans des appareils mobiles.
L’emploi croissant de la vidéo sur le Web, nécessite une version animée de la bannière du New York Times, servant d’écran d’introduction.
Des partenariats internationaux, afin de publier du contenu du Times dans les journaux d’autres pays, ont nécessité de trouver des moyens harmonieux de combiner le logo du Times, avec des bannières graphiquement très diverses.
Lors de l’ouverture du nouveau siège social en 2007, les règlements locaux stipulent que, toute la signalétique doit être décalée de la façade des immeubles. Les concepteurs de Pentagram ont trouvé une nouvelle technique, à partir d’un système de tiges en céramique noir, conçu par l’architecte Renzo Piano. Ils ont reconstruit le logo, à l’aide d’épais éléments noir, placé sur la grille d’éléments gris.
Pour respecter la législation de construction de Time Squaire, qui a posé un logo suspendu devant la façade, les concepteurs de Pentagram ont recréé le lettrage, à l’aide d’un astucieux système de tige horizontale en céramique.
Le logo est animé dans les titres des vidéos sur le Web : les contours sont dessinés sur un fond bleu, avant que les éléments ne fusionnent avec l’ensemble.
Le bandeau de titres de la première page annonce, traditionnellement, la publication chez le marchand de journaux, comme un logo annonce un emballage sur une étagère de supermarché. Le logo de New York Times, n’a été modifié que légèrement depuis la fondation du journal en 1851. La modification la plus récente remonte aux années 1980 : elle avait été menée par le réputé concepteur de police Matthew Carter.
Le contexte dans lequel le logo est employé n’a que peu changé entre 1851 et 2010, malgré les innovations technologiques comme l’emploi quotidien de photographies couleurs et des modifications culturelles comme le fait de débuter le sujet le plus important à droite plutôt qu’à gauche.

Lorsque le New York Times a lancé son magazine trimestriel le « T Stale » au milieu des années 2000, il a choisi une version soigneusement grossi de l’initial T, comme logo autonome de cette marque dérivée. Le Wine Club du journal, a recours à une icône, dans laquelle, le vin tourbillonnant dans le vert ressemble au haut du T, dans le logo originel.

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